Nature

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lundi 26 juillet 2010

Une goûte de trop!


Sachets de plastique, canettes de boisson, emballages en carton, étendues d'eau, pattes de boue, bref tout un tas de saletés. il suffit d'une seule nuit de pluie à Dakar pour que la ville ressemble à une marmite de soupe d'ordures. Tous les déchets de la ville se retrouvent sur les routes. Ceci est dû à un problème de canalisation vue que les canaux disponibles datent du temps de la colonisation. Impossible de circuler tranquillement à Dakar après la pluie. Malheur à ceux qui empruntent des vieux taxis usés, il n'auront pas à payer pour une petite baignade de leurs pieds dans les eaux douces stagnantes. Idem pour ceux qui sont sur des chantiers de construction. Les ouvriers qui s'occupent de l'Avenue Cheikh Anta Diop en sont un exemple palpable. "A chaque fois qu'il pleut, nous perdons une journée à pomper l'eau qui s'est découlé dans nos canaux creusés". Ce sont les propos du chef des ouvriers. Il a voulu garder l'anonymat de peur de ne être un "dénonciateur" des lacunes de l'Etat sénégalais. Pourtant avec le phénomène du réchauffement climatique, beaucoup s'attendaient à ce que la quantité de pluie diminue. Hé bien non, si la quantité d'eau diminue dans le Sahel, ça augmente dans les zones côtières. Ce qui risque de faire de Dakar une île avec ses multiples inondations. Les autres villes côtières auront également leur part: soit leurs superficies vont diminuer avec l'avancée de la mer, ou bien elles seront complètement englouties par l'eau. En tout cas c'est pas moi qui l'ai dit, ce sont les prévisions au cas où la pollution de la couche d'ozone ne cesserait pas. Selon Mr Birahim Thierno Fall, professeur d'environnement au CESTI, c'est toujours la même quantité de pluie qui tombe du ciel chaque année bien avant le réchauffement climatique. Seulement, la répartition de cette dose diffère chaque année.

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